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 awkward, isn't it? ☆ aaron

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Miles Blackwell

Miles Blackwell

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Message(#) Sujet: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptyJeu 15 Aoû - 18:31

Pourquoi est-ce qu'il était venu déjà ? Déjà qu'en temps normal, il n'avait pas envie de retourner à l'hôpital, aujourd'hui c'était pire que tout. Il s'était déjà attendu à ce que ses retrouvailles avec Aaron soient tendues vu la façon dont ils s'étaient quittés la dernière fois, mais en fait, ça risquait d'être encore pire que prévu. Il n'avait pas imaginé que la dernière conquête en date de sa meilleure amie puisse être son médecin préféré. Comment aurait-il pu ? Comme si New-York n'était pas assez grand, non, il fallait que la seule personne de toute la métropole à être au courant du cancer de Miles se mette à fricoter avec la fille qu'il considérait comme sa petite sœur. Et qui s'avérait être sa seule proche. C'était à croire qu'il était maudit. Et pourtant, malgré l'embarras qu'il savait qu'ils allaient tous les deux ressentir pendant l'examen qui allait suivre, Miles n'avait pas pu s'empêcher de venir. À croire qu'il aimait les ennuis, ou bien qu'il ne pouvait tout simplement pas se passer de sa dose de réprimandes hebdomadaire. Comment était-il censé profiter de sa semaine si Aaron n'était pas là pour lui reprocher de ne pas se faire soigner ? Il avait cru qu'il se lasserait d'entendre les reproches du beau médecin, mais en fait, c'était comme le bon vin, ça gagnait en saveur avec l'âge. Miles soupira longuement avant de se laisser tomber en arrière sur la table d'examen, croisant un bras derrière sa tête pour qu'elle lui serve d'oreiller improvisé. Oui, il se sentait ici comme chez lui, il fallait dire aussi que vu le temps qu'il passait ici, ça avait fini par devenir comme une seconde maison pour lui. Malheureusement. Il attendit encore patiemment que le médecin daigne pointer le bout de son nez, ne manquant pas le fait qu'il était en retard pour la première fois depuis qu'ils avaient commencé ces rendez-vous hebdomadaires. Après cinq minutes de retard, Miles commença à penser qu'il allait se défiler et refuser de l'affronter. Il hésita même à s'en aller, mais au moment où il se redressait pour se remettre sur ses pieds, la porte de la salle d'examen s'ouvrit et Aaron fit son entrée. Miles ne put empêcher un large sourire amusé de venir étirer ses lèvres.

Il aurait pensé que la situation l'aurait mis plus mal à l'aise que ça, mais en fait, il préférait prendre ça à la rigolade. Après tout, ce n'était pas comme si Aaron et lui étaient quoique ce soit, il l'avait embrassé, le médecin s'était laissé faire, point barre. Il ne pouvait pas nier que ça lui avait fait mal au cœur de se le faire présenter en tant que petit-ami de Leigh mais bon, c'était la vie. Ce qui l'embêtait plus en revanche, c'était la possibilité que son médecin ait parlé de lui à sa petite-amie sans savoir que celle-ci connaissait Miles. Ça, ce serait déjà beaucoup moins drôle. « Docteur Gallagher, j'ai bien cru que vous n'alliez pas venir. J'étais sur le point de repartir. » Lâcha-t-il du même ton taquin que d'habitude, comme s'il ne l'avait pas embrassé la dernière fois, comme s'il n'avait pas appris entre temps qu'il sortait avec sa meilleure amie et protégée. « Ça aurait été dommage, j'en ai des choses à vous raconter. Vous ne devinerez jamais qui ma colocataire m'a présenté ce week-end. » Ajouta-t-il d'un ton amusé avant de commencer à balancer ses jambes dans le vide, observant son médecin sans ciller et sans détourner le regard. Il était plus à l'aise qu'il aurait dû l'être, mais qu'est-ce que vous voulez, il fallait croire que ça donnait de l'aisance d'être dans le couloir de la mort. Apparemment les situations sociales censées être embarrassantes n'avaient plus le même effet sur Miles, même si elles n'en avaient déjà pas beaucoup eues avant ça. « Mais vous avez déjà dû l'entendre cette histoire, non ? » Plaisanta-t-il à nouveau, essayant de briser la glace, se doutant qu'Aaron ne serait pas franchement à l'aise. Il n'avait pas envie de perdre ce petit jeu qui s'était installé entre eux, c'était le meilleur moment de sa semaine. Et si son médecin commençait à l'éviter, il allait avoir plus de mal à le taquiner.
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Aaron Gallagher

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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptySam 17 Aoû - 18:23


{ I'm gonna give all my secrets away  }

something to get off my chest
my life gets kinda boring
need something that I can confess


✼ ✼ ✼


Ce n'était assurément pas le jour pour être en retard, du moins c'était le sentiment qu'avait Aaron tandis qu'il s'engouffrait dans la bouche de métro au pas de course. Et il avait pourtant fallu que ce soit ce jour-là que choisisse sa voiture pour jouer les capricieuses et tombe en rade. Et si en temps ordinaires il s'estimait déjà heureux d'avoir trouvé un appartement dans Manhattan et de ne pas être obligé de parcourir des distances hallucinantes pour aller travailler ou récupérer Lucy chez sa mère, ce matin là il avait l'impression que le trajet en métro était d'une longueur interminable ... Aujourd'hui il n'avait pas la chance de vivre à Manhattan, il avait la malchance de vivre à l'autre bout de Manhattan, c'était toute la subtilité. Tant et si bien que malgré tous ses efforts l'horloge de l'entrée des urgences affichait déjà sept heures et quarante-huit minutes lorsqu'il était arrivé, en courant. Dix-huit minutes de retard, pour quelqu'un qui comme Aaron ne l'était d'ordinaire jamais, cela ressemblait presque à de l'hérésie. Le médecin avait pourtant fait son possible pour rattraper ce retard dès son arrivée, attrapant une tenue à sa taille dans la réserve avant de l'enfiler à la va-vite entre deux étagères - le haut était un poil grand, mais tant pis - et de balancer son sac dans un coin de la salle de repos, plutôt que de monter aux vestiaires deux étages plus haut. D'ici à la fin de ses visites à trois de ses patients en soins intensifs, il avait pratiquement rattrapé son retard et c'est donc à neuf heures trente-cinq qu'il avait rejoint son propre étage pour prendre son premier rendez-vous ... Celui auquel il avait évité de penser tout ce début de semaine. Il ne savait même pas ce qui était le plus perturbant, le fait que son patient l'ait embrassé et qu'il se soit plus ou moins laissé faire, ou le fait que sur les un million et demi d'habitants que comptait l'île de Manhattan il avait fallut qu'il se mette à fréquenter la colocataire de ce dit patient. Et c'était en définitive le fait de ne pas savoir ce qui le perturbait le plus, qui était perturbant. Merveilleux, voilà qu'il se remettait à y penser. Secouant la tête pour tenter de chasser tout cela de son esprit, il avait attrapé le dossier du dénommé Miles Blackwell sur le bureau des infirmières en bout de couloir, relevant à peine le regard suspicieux de l'infirmière en chef lorsqu'elle l'avait vu débarquer avec la tenue que se partageaient d'ordinaire le service des urgences et les blocs opératoires ; C'était ça, ou prendre le temps de se changer avant de monter, et être de nouveau plus en retard qu'il ne voulait se le permettre.

Ouvrant la porte à la volée le médecin n'avait qu'à peine pris le temps de vérifier si la pièce était vide ou non lorsqu'il avait balancé à la cantonade « Pardon pour le retard » tout en refermant la porte derrière lui. Là seulement avait-il vraiment assimilé la présence de son patient, lequel reprenait sagement sa place comme s'il se trouvait aussi à l'aise que dans son salon - rien de nouveau concernant l'énergumène, donc - avant de finalement répondre non sans amusement « Docteur Gallagher, j'ai bien cru que vous n'alliez pas venir. J'étais sur le point de repartir. » Déposant le dossier qu'il tenait jusque là à la main sur son bureau, Aaron s'était enfin tourné entièrement vers Miles, les bras croisés sur sa poitrine et le ton légèrement réprobateur lorsqu'il répondit sans hésitation « Non, vous n'alliez pas repartir. » et faisant un pas en avant, il avait ajouté « Parce que malgré tout j'ose encore espérer que vous ne seriez pas assez imprudent avec votre santé pour manquer un rendez-vous médical, par dessus le marché. » Inutile de préciser qu'il avait un temps craint que ce soit plutôt lui, qui ne vienne pas. Qu'on se le dise, Aaron n'avait jamais été du genre à éviter de brusquer son patient en ne lui disant pas les choses telles qu'elles étaient, et telles qu'il les pensait. Il n'agissait pas ainsi avec tout le monde, mais il ne lui avait pas fallut longtemps pour comprendre que concernant l'homme en face de lui il n'y avait pas manière plus efficace de procéder pour espérer obtenir quelque chose. Continuant comme si de rien n'était ce dernier avait d'ailleurs ajouté sans se démonter « Ça aurait été dommage, j'en ai des choses à vous raconter. Vous ne devinerez jamais qui ma colocataire m'a présenté ce week-end. » Bien sûr. Tellement pour avoir espéré que leur entrevue resterait strictement professionnelle, c'est qu'il rêvait en couleurs, notre Aaron. Penchant la tête sur le côté, comme il avait l'habitude de le faire lorsqu'il était pris au dépourvu, il n'avait rien répondu, obligeant Miles à préciser sa pensée « Mais vous avez déjà dû l'entendre cette histoire, non ? » et de s'en tirer avec un léger rire. A dire vrai le médecin ne savait pas trop avant d'arriver à quel type de réaction s'attendre de la part de son patient ; Il avait même envisagé le numéro de l'ami possessif, toutes griffes dehors, lui sautant à la gorge pour lui demander d'aller poser ses sales pattes ailleurs que sur la jolie brune dont il était question. Alors qu'on se le dise, l'attitude détendue et le ton amusé auquel il était confronté était au dessus de ses espérances ; Mais encore une fois on parlait de Miles Blackwell, et ce gars là semblait bien ne rien faire comme tout le monde. « Une histoire vieille comme le monde, huh ? » Il y aurait presque eu de quoi en rire, la situation était digne d'une comédie romantique - une mauvaise comédie - et sérieusement quand au juste était-ce devenu sa vie ? Grattant machinalement sur une trace de feutre incrustée sur son avant-bras il avait ouvert la bouche pour ajouter autre chose ... et l'avait refermée aussitôt. Se raclant finalement la gorge il avait décidé qu'il valait sans doute mieux changer de sujet.

Et à vrai dire il avait l'impression de voir clair dans le jeu de son patient, qui sans doute bien trop content de pouvoir le taquiner et se trouver ainsi une occupation pour commencer sa journée, espérait peut-être que le médecin en oublierait momentanément la véritable raison pour laquelle il était ici. « Mais ce n'est pas pour ça que vous êtes là, si ? » S'éloignant un instant pour prendre à nouveau possession du dossier il l'avait ouvert pour le feuilleter machinalement, bien que l'ayant déjà assez consulté pour en connaître le contenu, y compris les derniers résultats sanguins dont une photocopie lui était parvenue deux jours plus tôt. « Alors ? » Relevant la tête vers Miles il avait continué du même ton bienveillant, mais néanmoins sérieux « Comment s'est passée cette semaine, pas de changement ? » Parfois il se demandait même sincèrement si en répondant à ses questions son patient était entièrement honnête avec lui ... Mais il ne voyait pas vraiment quelles raisons il avait de lui mentir, au fond. Il ne pouvait pas l'obliger à se soigner en tous les cas, il n'avait donc rien à craindre, à priori.
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Miles Blackwell

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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptySam 17 Aoû - 20:02

Miles n'avait pas pu s'empêcher de laisser échapper un léger rire sans joie quand Aaron lui avait fait remarquer qu'il ne serait pas reparti sans l'avoir vu. Il ne se trompait pas là-dessus, en revanche sur les motivations de Miles, il se plantait sur toute la ligne, mais le patient préféra ne rien dire pour l'instant, préférant s'occuper à regarder son médecin préféré jeter un coup d'oeil à son dossier. Il se demandait pourquoi il le faisait encore, il espérait un quelconque changement ? Ou alors est-ce qu'il le faisait simplement pour savoir quand l'inévitable déclin allait commencer à se faire sentir dans les résultats des examens qu'on l'obligeait à passer quasiment toutes les semaines ? Il leva brièvement les yeux au ciel et se mordilla la lèvre inférieure d'un air amusé en entendant la réponse d'Aaron. Oui, c'était le cas de le dire, même s'il était à peu près sûr qu'à l'époque, quelques détails avaient dû différer. Son regard fut automatiquement attiré par l'avant-bras d'Aaron quand celui-ci le gratta et Miles fronça légèrement les sourcils en remarquant la légère trace de feutre. Les restes d'une prise de sang ? Ça n'avait pas l'air assez professionnel pour ça, mais avant que Miles ait le temps de former d'autres théories, le jeune homme s'accapara à nouveau son attention, le forçant à relever les yeux vers lui. Miles se pencha encore un peu plus en arrière, s'appuyant sur la paume de ses mains elles-mêmes posées derrière lui sur la table d'examen. Il lança un grand sourire à son médecin, comme pour l'encourager à rentrer dans le petit jeu qui était devenu comme une tradition pour Miles. Il haussa les épaules et passa sa langue sur ses lèvres en entendant la question de son médecin. Il croyait qu'il venait pourquoi exactement ? Pour se faire soigner ? Il allait falloir qu'il revoit son point de vue s'il avait encore l'espoir que Miles se laisse convaincre de suivre le traitement que tous les médecins semblaient lui conseiller. Mais il pouvait comprendre que le fait qu'il continue à venir puisse dérouter un peu le médecin. Il lui envoyait des signaux légèrement contradictoires, mais ce petit jeu l'amusait trop pour qu'il puisse y renoncer, et puis, il commençait à réellement bien apprécier le jeune homme. La question d'Aaron lui arracha un nouveau rire et il laissa retomber sa tête en arrière pendant quelques secondes avant de revenir chercher le regard du médecin. « Non, désolé de vous décevoir, pas de changement. Il faut croire qu'on n'a pas le temps pour un petit miracle pour moi là-haut. » Lâcha-t-il en désignant rapidement le plafond d'un vague signe de tête. Il se doutait que ce n'était pas la question qu'Aaron lui avait posée, il ne devait pas s'attendre à ce que Miles guérisse miraculeusement, il devait plutôt avoir envie de savoir si son état empirait.

Mais Miles était un peu trop fier pour l'avouer. Ça faisait déjà quelques semaines qu'il avait commencé à apercevoir les effets de la maladie dans sa vie quotidienne. Rien de bien grave, aux maux de tête habituels s'étaient ajoutés les pertes de mémoire intempestives et les nausées passagères. Mais ce n'était rien que Miles ne pouvait pas gérer, et, même si c'était bête vu que c'était exactement pour ça qu'Aaron était là, le jeune homme n'avait pas envie que son médecin s'inquiète pour lui. Il ne pourrait de toute façon rien y faire puisque Miles était déterminé à ne laisser personne l'aider, alors à quoi bon le frustrer encore plus ? « Mais vous savez je suis curieux. Vous avez dit tout à l'heure que je n'étais pas assez fou pour manquer une consultation. Mais comment est-ce que vous pensez m'aider au juste ? Vous croyez que vous m'apportez une aide quelconque quand je viens ici ? Je n'aurais pas perdu grand-chose à rater un rendez-vous, ce n'est pas comme si j'avais un traitement à suivre. » Lâcha-t-il d'un ton amusé. Il ne voulait pas vexer le jeune médecin, ce n'était pas du tout ce qu'il était en train de faire, il voulu juste lui faire comprendre que s'il venait ici, ce n'était pour se faire soigner. À vrai dire, s'il était tombé sur un autre médecin, il ne serait probablement jamais revenu ici. Il détestait devoir faire des prises de sang et il n'aimait pas non plus particulièrement devoir se faire sermonner toutes les semaines. Revenir constamment pour s'entendre dire qu'on était inconscient et que son état ne s'améliorait pas, ce n'était pas spécialement marrant pour Miles, surtout qu'il n'avait pas besoin d'eux pour s'en rendre compte. « Ne le prenez pas mal, ce n'est pas de votre faute si vous ne pouvez rien pour moi. Ce que j'essaye de dire c'est que si je continue à venir ce n'est pas pour votre expertise médicale. » Ajouta-t-il en souriant malicieusement. Il passa sa langue sur ses lèvres avant d'observer Aaron des pieds jusqu'à la tête sans la moindre gêne, comme s'il savait que c'était la dernière fois qu'il allait le voir et qu'il voulait mémoriser son image dans son esprit à jamais. « Si je suis là comme vous dites, c'est parce que les médecins sont trop mignons pour que je puisse m'éloigner. » Ajouta-t-il en forçant une moue sur ses lèvres, semblant se plaindre des méthodes déloyales que l'hôpital utilisait pour le forcer à revenir. Il retrouva bien vite une expression normale et descendit de la table d'examen avant de se rapprocher d'Aaron. Il attrapa doucement l'avant-bras du jeune médecin avant de passer son pouce sur le trait de feutre qu'il avait remarqué tout à l'heure. Il releva les yeux vers le jeune homme, un sourire amusé à nouveau aux lèvres. « Du coloriage ? À votre âge ? » Plaisanta-t-il d'un ton légèrement moqueur, sa tête légèrement penchée sur le côté mais son pouce continuant à caresser machinalement la peau de son médecin.
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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptyJeu 22 Aoû - 1:02

Chaque patient réagissait bien entendu de mani-re différente et purement personnelle face à la maladie, chaque médecin avait rapidement l'occasion de s'en rendre compte, et le plus dur était par conséquent de savoir comment se comporter en face quelque soit la situation ; Pour autant Aaron trouvait le comportement de Miles des plus déroutant. Il donnait l'impression de ne pas se sentir concerné, et de nier totalement la réalité de la situation ... Il donnait l'impression qu'on lui avait annoncé qu'il avait un mauvais rhume, et non pas un cancer. Et quand bien même Aaron avait aussi appris qu'il n'y avait rien de pire que de brusquer un patient, il savait aussi que le déni était une pomme empoisonnée, un comportement que tôt ou tard revenait à la figure de celui qui se cachait derrière ... tôt ou tard, mais généralement trop tard. Et puis, Blackwell n'avait pas le profil du patient dépressif ou tellement solitaire que la possibilité de mourir lui paraissait tentante ; Il avait l'air de quelqu'un d'équilibré, et il avait de toute évidence des personnes pour se soucier de lui. De cette dernière chose il était désormais certain maintenant qu'il connaissait le lien entre Everleigh et Miles, il suffisait de voir à quelle fréquence la jeune femme parlait de son colocataire, peut-être même sans s'en rendre compte. Inutile de chercher bien loin pour comprendre qu'à elle non plus, son patient n'avait rien dit. « Non, désolé de vous décevoir, pas de changement. Il faut croire qu'on n'a pas le temps pour un petit miracle pour moi là-haut. » Le médecin n'avait pas su s'en empêcher, malgré lui il avait levé les yeux au ciel face à cette réponse. Comme tout membre du corps médical il ne croyait pas aux miracles, simplement aux vertus de la science et de la médecine ... celles-là même par lesquelles Miles refusait pratiquement de se laisser approcher. Et qu'avait-il à perdre pourtant ? Aaron ne comprenait décidément pas cette volonté stupide - du moins c'était son point de vue - de chercher à se laisser mourir, quand tant d'autres malades rêvaient eux jour et nuit de guérison.

« Mais vous savez je suis curieux. Vous avez dit tout à l'heure que je n'étais pas assez fou pour manquer une consultation. Mais comment est-ce que vous pensez m'aider au juste ? Vous croyez que vous m'apportez une aide quelconque quand je viens ici ? Je n'aurais pas perdu grand-chose à rater un rendez-vous, ce n'est pas comme si j'avais un traitement à suivre. » En effet, au grand désespoir du médecin cela allait sans dire. Le patient lui en revanche semblait plutôt s'en amuser, et Aaron se demandait parfois sincèrement ce qui le retenait de lui voler dans les plumes pour lui signaler quel gâchis représentait sa décision ... Quoi que si, c'était son code de déontologie qui l'empêchait d'agir ainsi, il n'était pas là pour donner son avis. Malheureusement. Le pire de la conversation restait cependant de toute évidence à venir « Ne le prenez pas mal, ce n'est pas de votre faute si vous ne pouvez rien pour moi. Ce que j'essaye de dire c'est que si je continue à venir ce n'est pas pour votre expertise médicale. » Parce que ça c'était tout bonnement la meilleure, cette facilité avec laquelle il retournait la situation et la réécrivait à son avantage. Et parce qu'il ne fallait pas être extra-lucide pour comprendre que Miles jouait sans doute avec les nerfs du médecin, à marcher ainsi sur le fil de la conversation, ce dernier s'était contenté de croiser à nouveau les bras d'un air réprobateur, et de répondre avec toute la diplomatie dont il était capable « Il n'a jamais été question de ne rien pouvoir pour vous. Des solutions il y en a, on ne peut simplement pas vous obliger à y recourir. » Mais soit, Aaron comme les autres avait fini par comprendre que l'homme n'avait pour ainsi dire rien à faire de son état de santé ... Et le médecin savait aussi que cela ne durerait qu'un temps, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus ignorer certains symptômes, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rentrer chez lui et faire comme si tout allait bien à moins de s'enfermer dans sa salle de bain et d'attendre que la tempête passe. Jusqu'au jour où même cela ne suffirait plus, et où il serait trop tard pour revenir en arrière, sans doute. « Si je suis là comme vous dites, c'est parce que les médecins sont trop mignons pour que je puisse m'éloigner. » Et voilà à nouveau Miles dans l'espace vital du médecin, ce dernier tentant de rester impassible quand pourtant les battements de son cœur se mirent à accélérer, et la petite voix dans un coin de sa tête de ricaner en lui rappelant que si c'était Miles qui l'avait embrassé la dernière fois lui n'avait rien fait pour l'en empêcher, au contraire. Il fallait qu'il cesse, avec ce regard malicieux, avec ce sourire en coin, avec ... Il vivait sous le même toit que Leigh bon sang, et ce n'était pas la façon de se comporter d'un patient en plus de ça. Et la main sur son bras maintenant, c'était presque trop, presque mais pas assez pour qu'Aaron ne prenne la peine de réagir. « Du coloriage ? À votre âge ? » Et toujours l'art et la manière de changer de sujet, bien entendu. Le regard d'Aaron allant de la main de l'autre homme sur son bras, avant de remonter vers son visage, rencontrant cette paire d'yeux qui semblaient ne plus vouloir le lâcher depuis qu'il avait parcouru la courte distance séparant la table d'examen du bureau. « Vous n'imaginez pas ce qu'on est prêt à accepter pour ses enfants. » Colorier avec mademoiselle parce que maman était en retard - et quand c'était lui elle en faisait un drame, l'hypocrite - pas de souci, je peux te dessiner une fleur papa ? mais bien entendu, Non, ils résistent à l'eau ceux-là papa bien sûr ma chérie ... Et soudain Aaron fronce les sourcils d'un air suspicieux. Il avait presque réussi, à changer de conversation, à lui faire oublier l'autre sujet fâcheux du jour.

« Vous savez ce qui me ferait vraiment, vraiment plaisir ? » Posant pensivement une main sur celle de Miles, le médecin avait marqué une pause dans sa phrase, le regardant dans les yeux avec qui semblait être le plus grand sérieux du monde ... avant d'ajouter avec résolution « Soyez honnête pour une fois, quand je vous demande si tout va bien. Parce qu'un coup d’œil à ça » et par ça il avait désigné du menton le dossier posé sur son bureau « me suffit pour savoir que c'est faux. » A moins que leurs visions d'aller bien ne soient pas les mêmes, mais il y avait fort à parier que les symptômes qui accompagnaient assurément des résultats médicaux comme les siens n'entraient pas dans la catégorie des choses agréables « Écoutez ... » Prenant une grande inspiration, comme s'il se résignait déjà avant même d'avoir fini sa phrase, Aaron avait repris « c'est pas mon rôle de décider à votre place, même si en toute honnêteté je pense que vous faites une erreur que vous finirez par regretter. Mais à défaut de pouvoir y faire quelque chose laissez-moi au moins faire ce que je peux de mon boulot ... A commencer par vous prescrire quelque chose pour les migraines et les nausées. Ou vous recommander un spécialiste pour faire travailler votre mémoire, parce que que vous le vouliez ou non vous finirez par en avoir besoin ... » Marquant une pause, le médecin avait penché sa tête sur le côté, sachant qu'il s'apprêtait sans doute à dire une bêtise mais ne parvenant pas à s'empêcher de continuer malgré tout « ... particulièrement si vous prévoyez de continuer à mentir, à vous-même, ou à vos proches. » Et à sa colocataire en particulier, à vrai dire. Parce que cela le sidérait au fond, que Miles ne se rende pas compte de ce à quoi il exposait son amie le jour où elle découvrirait le pot aux roses (parce que cela finirait par arriver un jour ou l'autre), et quand bien même Aaron ne savait pas vraiment où il en était avec la jeune femme il en savait assez pour être certain qu'un tel mensonge lui briserait le cœur. Et Miles le savait sans doute, lui aussi, même s'il continuait sagement de faire le malin, comme à son habitude.
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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptyJeu 22 Aoû - 18:24

Miles ne pouvait pas s'empêcher d'être amusé par la façon dont Aaron ne cessait d'essayer de lui rappeler subtilement qu'il était fou de refuser tout traitement. Il ne le disait jamais en ces mots là, mais la façon dont il répondait et la façon dont il le regardait comme s'il essayait encore même après tout ce temps de comprendre sa réaction, étaient assez révélatrices comme ça. Il ne put réprimer un petit sourire amusé quand Aaron releva les yeux sur lui et continua à caresser machinalement les quelques traces de feutre qu'il restait sur l'avant-bras de son médecin, ne le quittant toujours pas des yeux. Il haussa en revanche un sourcil en entendant la réponse du jeune homme, sincèrement surpris. "Vous avez des enfants ?" Demanda-t-il, momentanément perturbé par l'information. Il ne s'était vraiment pas attendu à ce qu'Aaron aient des enfants, il était encore jeune et vu qu'il sortait avec Leigh... Et puis même, l'idée ne lui avait jamais traversée l'esprit. Il se remit en tout cas vite d'aplomb, arborant bientôt de nouveau le même sourire malicieux qui le caractérisait si bien. Il ne s'était pas attendu à ce qu'Aaron ait des enfants mais en fait maintenant il n'arrivait pas à croire qu'il n'y ait pas pensé plus tôt. Il l'imaginait très bien en père de famille, il avait juste dû prendre ses rêves pour des réalités pour ne pas le voir auparavant, même s'il devait bien avouer que d'imaginer Aaron en père était assez touchant. Miles avait toujours voulu des enfants, lui il aurait aimé en avoir toute une ribambelle, mais il n'en avait jamais eu l'occasion... C'était la vie, après tout, il avait accepté sa situation depuis bien longtemps. Il avait envie de poser d'autres questions à Aaron sur ses enfants, il se surprenait même de la curiosité qui l'avait soudainement envahie mais il avait envie de tout savoir. Leurs âges, leurs prénoms... etc. Aaron ne lui laissait pas le temps de commencer son interrogatoire, visiblement déterminé à remettre leur entretien sur les bons rails. Ils n'étaient pas ici pour discuter de la vie privée du jeune médecin ? C'était décevant. Le sourire de Miles s'élargit cependant malgré lui en attendant qu'Aaron formule sa requête. N'importe quoi, il le ferait. Il laissa échapper un léger rire cristallin quand le médecin reprit. Ok, tout mais pas ça. Il était bien trop fier pour ça, même si le fait qu'Aaron n'ait pas été dupe une seule seconde l'amusait assez.

Miles hocha la tête, son petit sourire en coin toujours scotché aux lèvres. Il comprenait très bien ce qu'Aaron voulait de lui, mais il n'y avait aucune chance qu'il accède à sa demande. "Si vous savez très bien comment je vais, pourquoi est-ce que vous me posez la question ?" Souffla-t-il d'un ton moqueur avant d'enlever finalement sa main de l'avant-bras d'Aaron, plus pour éviter de le mettre mal à l'aise qu'autre chose. Il leva brièvement les yeux au ciel mais ne fit pas le moindre pas en arrière pour s'écarter de lui. La proximité ne le dérangeait pas, loin de là. La suite le fit en revanche légèrement moins rire. Une partie de lui avait envie d'accepter l'aide d'Aaron, après tout, à quoi bon souffrir inutilement ? Si des médicaments pouvaient l'aider à vivre un peu mieux le temps qu'il lui restait, pourquoi refuser ? Mais l'autre partie refusait catégoriquement de prendre quoique ce soit, autant par fierté que par peur de devenir trop dépendant des médicaments. Il n'avait pas envie de devoir vivre sa vie à enchaîner les pilules et traitements en tout genre, c'était exactement pour ça qu'il refusait de se faire soigner. Il savait que sa réaction était excessive, il ne lui avait pas proposé quelque chose d'intrusif, n'empêche que le principe était un peu le même et que ça dérangeait Miles. Il détestait parfois vraiment sa fierté de ne pas le laisser faire ce qu'il voulait. "Pas de médicament, je déteste ça. Et puis j'ai déjà connu pire." Lâcha-t-il d'un ton amusé, sachant très bien que les maux de tête et les nausées n'allaient faire qu'empirer, mais étant encore trop têtu pour accepter. "Et ne me conseillez personne d'autre, pitié. Je ne veux voir que vous." Il aurait pu le dire de manière à flirter encore un peu plus avec Aaron, mais l'aveu était un peu trop honnête pour ça. C'était la vérité, il lui faisait confiance, ce qui était rare, particulièrement pour un médecin, et il ne tenait pas à voir qui que ce soit d'autre. Enfin le sourire du jeune écrivain disparut subitement quand Aaron poursuivit. Il haussa à nouveau un sourcil, ayant presque du mal à croire que son médecin ait dit ça. "Vous pensez que je me mens à moi-même ?" Répéta-t-il, son ton amusé mais son visage trahissant très clairement l'agacement que la remarque d'Aaron avait fait naître en lui.

Il ne voulait vraiment pas s'énerver, il n'était pas venu pour ça et il ne voulait pas montrer son caractère de cochon à Aaron, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il l'appréciait, réellement, mais il ne pouvait pas laisser passer ça. "Rassurez-vous, je sais très bien ce qu'il va m'arriver. Je pense en avoir déjà eu un petit avant-goût. Je vais souffrir, je vais faire souffrir les gens autour de moi, je ne vais même plus être capable de vivre sans assistance, et après ça je vais mourir." Il avait déclaré ça d'un ton neutre, comme s'il récitait une liste de courses et non les réjouissances qui l'attendaient. Peut-être qu'il réussissait à le prendre aussi bien parce qu'il savait qu'il n'allait jamais en arriver jusque là. Il ne comptait pas laisser la maladie l'emporter, quand vivre deviendrait trop douloureux ou trop difficile, il arrêterait tout. Dans sa tête, tout était déjà fait. C'était en fait assez libérateur de savoir qu'on allait mourir, au moins il aurait la possibilité de choisir où et quand. "Vous ne comprenez pas pourquoi je refuse qu'on m'aide pas vrai ?" Son sourire amusé était de retour, mais il était plus fade que tout à l'heure. Il haussa les épaules. "Ça ne change rien, je ne vous demande pas de me comprendre. Je ne vous demande même pas de m'aider." Alors pourquoi était-il là ? Parce qu'il avait envie qu'Aaron continue à le distraire, mais il avait préféré ne pas le dire de peur de le vexer ou de l'énerver à son tour. "Quant à mes proches, je vais prendre un grand risque et supposer que vous vouliez parler de Leigh. Si vous voulez me reprocher de ne rien lui dire dites-le clairement." Déclara-t-il, son ton légèrement sarcastique mais son regard toujours fixé sur le jeune médecin. "Si vous pensez qu'elle devrait être mise au courant pourquoi est-ce que vous ne le lui avez pas encore dit ?" Demanda-t-il de manière rhétorique, laissant un peu plus d'une seconde passer avant de répondre lui-même. "Exactement, ce n'est pas à vous de prendre la décision, alors je sais que ça part d'une bonne intention, que vous ne voulez pas que Leigh soit blessée par ma faute, mais la décision m'appartient. Pas à vous, à moi, et je lui dirai quand je jugerai bon de le faire. Alors on n'a qu'à dire que quand j'aurais envie d'entendre votre avis sur la façon dont je gère la situation, je vous sonnerais, d'accord ?" Son ton était déjà légèrement plus aggressif, mais il ne supportait pas d'avoir l'impression qu'on lui dise quoi faire, surtout quand il s'agissait de Leigh. La jeune femme n'aurait rien pu faire pour lui, et elle aurait simplement passé son temps à essayer de le convaincre de se faire soigner. Il n'avait pas besoin de ça, tout comme il n'avait pas besoin des conseils et des avis de son médecin.
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Aaron Gallagher

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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptyLun 2 Sep - 0:09

Aaron n'en revenait pas de s'être ainsi laissé avoir, bien que la chose n'eut pas duré plus de quelques instants. Bien sûr que son drôle de patient allait une fois de plus déployer tous ses efforts à parler d'autre chose que la véritable raison pour laquelle il était censé être ici, la raison pour laquelle le médecin continuait inlassablement de lui donner rendez-vous dans l'espoir qu'un jour il s'inquiète véritablement de sa santé, et non pas d'autre chose. Peu importe ce que cette chose était, d'ailleurs … Mais pourtant voilà Miles qui déjà attrapait la perche qu'Aaron lui avait tendu malgré lui, et semblait bien décidé à ne pas laisser passer cela aussi facilement. « Vous avez des enfants ? » Le médecin avait considéré un instant la situation, et hésité sur la réponse à fournir. Il n'avait pas vraiment pour habitude de raconter sa vie à ses patients, et le baiser qu'ils avaient échangé lors de leur dernière entrevue rendait la situation d'autant plus compliquée … Mais il avait aussi conscience que Miles était du genre insistant, et que plus il rechignerait à répondre à ses questions plus il avait de chance d'insister. Aussi Aaron avait-il fini par concéder « Une fille, elle a neuf ans. On peut revenir à vous maintenant ? » en y ajoutant un sourire léger mais qui laissait peu de place au doute quant au fait qu'il n'était pas là pour parler de lui. Après tout il était censé être le professionnel de l'histoire … non ?

Et en l'état actuel des choses Aaron souhaitait vraiment que Miles se soucie un peu moins de la vie privée de son médecin, et un peu plus de sa propre santé … Il n'était même plus question de le forcer à se soigner à ce stade-là, même si en médecin dévoué qui se respectait Aaron n'abandonnerait jamais totalement l'espoir de faire changer son patient d'avis à ce sujet, mais simplement de lui faire prendre conscience que le déni ne serait pas une solution vivable éternellement, autant pour lui que pour les personnes qui l'entouraient. « Si vous savez très bien comment je vais, pourquoi est-ce que vous me posez la question ? » lui avait-il finalement susurré d'un ton moqueur, Aaron ne pouvant retenir un léger soupir de désespoir face à un comportement si désinvolte. Miles retirant enfin la main de son bras le médecin en avait profité pour les recroiser, non sans qu'un sentiment de frustration semble transpaître dans ses gestes ; Et il était effectivement frustré, de voir le jeune homme gâcher ainsi sa vie. « Parce que c'est mon travail. Et parce que vous l'entendre dire de vous-même serait déjà un pas dans la bonne direction. » Et parce qu'il n'était pas là pour faire du baby-sitting mais pour s'occuper d'un patient … et parfois, face à Blackwell, il avait un peu la sensation de jouer au pédiatre, qui passait plus de temps à apprivoiser ses jeunes patients qu'à faire un travail effectif de médecine. Mais tournant toujours sept fois sans langue dans sa bouche avant de parler Aaron veillait à ne pas aller jusqu'à la réflexion de trop … Miles restait un patient atteint d'un mal possiblement mortel, et il avait beau faire le malin le médecin doutait qu'il en soit toujours ainsi lorsqu'il cogitait seul dans son coin. « Pas de médicament, je déteste ça. Et puis j'ai déjà connu pire. » Toujours ce même ton amusé, et toujours ce même soupir résigné de la part d'Aaron qui ne pouvait de toute façon pas faire grand chose de plus … Il pouvait conseiller, suggérer, voir même donner son avis en tant que professionnel, mais il ne pouvait pas forcer Miles à prendre ses décisions. « Et ne me conseillez personne d'autre, pitié. Je ne veux voir que vous. » C'eut pourtant été la solution la plus simple … A vrai dire objectivement le médecin aurait déjà du prendre des dispositions pour ne plus garder Miles comme patient. Les choses étaient trop compliquées, il y avait Everleigh et toutes les complications qui s'y rapportaient, et il y avait ce baiser dont Aaron essayait de se persuader qu'il n'avait pas existé, que cela ne l'avait pas perturbé. « C'est d'accord. » avait-il pourtant fini par concéder non sans cette habituelle pointe de résignation, avant de rajouter tout de même « Mais quand ça n'ira vraiment plus, parce que je pense que vous n'avez pas besoin que je le dise pour savoir que ça ira en empirant, repensez-y. Vous ne vous rendrez pas service en vous sentant mal en permanence. » Et l'idée d'un Miles se sentant misérable, seul dans son coin, ne plaisait assurément pas à Aaron. Pas seulement d'un point de vue médecin à patient mais aussi d'un point de vue homme à homme.

Maladroitement et sans vraiment l'avoir voulu le médecin avait pourtant eu la réflexion de trop, celle qui avait sortit Miles de sa bulle de désinvolture et de moquerie pour être remplacé par un sentiment d'agacement que même lui avait du mal à masquer « Vous pensez que je me ments à moi-même ? » Bon, ce n'était pas vraiment ce qu'il avait voulu dire … Non, en vérité Aaron pensait surtout qu'à force de continuer à faire comme s'il n'avait rien de grave, comme si ce n'était qu'une migraine, les restes d'une gueule de bois, ou une mauvaise indigestion, la réalité de la chose allait lui revenir violemment et en plein visage plus tard. Ce n'était jamais bon. « Rassurez-vous, » avait-il pourtant continué avec résolution « je sais très bien ce qui va m'arriver. Je pense en avoir déjà eu un petit avant-goût. Je vais souffrir, je vais faire souffrir des gens autour de moi, je ne vais même plus être capable de vivre sans assistance, et après ça je vais mourir. » La façon quasi-détachée dont le patient en parlait, comme s'il récitait une leçon, comme s'il parlait d'un inconnu et non pas de sa propre personne, était assez sidérante et Aaron aurait sans doute ouvert deux yeux ronds comme des soucoupes s'il ne s'y était pas attendu. Il commençait à connaître un peu l'énergumène, du moins à ce niveau-là. « Vous ne comprenez pas pourquoi je refuse qu'on m'aide pas vrai ? » avait-il finalement demandé, lançant un sourire moins convaincu que précédement. Aaron ne comprenait pas, en effet, que l'on puisse abandonner la partie aussi vite quand on avait encore tant de cartes à jouer. « C'est vrai. Je comprendrais s'il n'y avait rien à faire, aucun traitement, aucune solution … mais là ce n'est pas le cas. » Là c'était refuser l'obstacle avant même d'en avoir évalué la hauteur, sans savoir s'il était trop haut ou parfaitement abordable. Mais de toute évidence Miles se considérait plus intelligent que le corps médical, ou bien il n'en avait rien à cirer … ou les deux, allez savoir. « Ça ne change rien, je ne vous demande pas de me comprendre. Je ne vous demande même pas de m'aider. » C'était donc à se demander à quoi servait à Aaron, et pourquoi diable Miles s'entêtait-il à reprendre un nouveau rendez-vous à chaque fois qu'il sortait de cette pièce, si ce n'était pour occuper une demi-heure de sa journée une fois par semaine. « Quant à mes proches, je vais prendre un grand risque et supposer que vous parlez de Leigh. Si vous voulez me reprocher de ne rien lui dire, dites-le clairement. » Et c'était à n'en pas douter ce qu'il aurait fait s'il n'était pas pieds et poings liés par les principes et les obligations qui liaient un patient et son médecin. Principes qu'Aaron n'avait pas envie de mettre de côté, parce qu'il était professionnel et parce que cela satisferait sans doute un peu trop Miles. « Si vous pensez qu'elle devrait être mise au courant pourquoi ne lui avez-vous pas encore dit ? » A cela Aaron avait arqué un sourcil ; Avait-il vraiment besoin de poser la question ? La réponse était pourtant évidente, et ce n'était pas l'envie qui manquait à Aaron c'était le moins que l'on puisse dire. « Exactement, » avait-il repris sans lui laisser vraiment le loisir de répondre, de toute façon « ce n'est pas à vous de prendre la décision, alors je sais que ça part d'une bonne intention, que vous ne voulez pas que Leigh soit blessée par ma faute, mais la décision m'appartient. Pas à vous, à moi,  et je lui dirai quand je jugerai bon de le faire. Alors on a qu'à dire que quand j'aurai envie d'entendre votre avis sur la façon dont je gère la situation, je vous sonnerai, d'accord ? » Plus sa phrase avait avancé moins il était parvenu à cacher la véritable nature de son ressenti, et lorsqu'enfin il s'était tu son mécontentement ne faisait plus aucun doute.

Il en fallait plus cela dit pour impressionner le médecin, qui croisant à nouveau les bras avant patiemment attendu que Miles vide son sac sans chercher à l'interrompre. A vrai dire, c'était la première fois qu'il avait l'impression de l'entendre exprimer son ressenti avec sincérité, et que ce ressenti soit dirigé contre lui n'était à ses yeux qu'un détail. « Quand il sera trop tard pour faire quoi que ce soit et que même elle ne pourra plus vous persuader de vous soigner, c'est là que vous jugerez bon de le faire ? » Ce n'était même pas un reproche, simplement une constatation, une question des plus rhétorique puisqu'Aaron était persuadé d'en avoir déjà la réponse. Mourir jeune et faire un beau cadavre, était-ce une de ces idées stupides à laquelle s'était accroché Miles pour refuser ainsi l'évidence même … Comment pouvait-on aller à ce point contre son instinct de survie, à moins d'avoir une réelle envie d'en finir ? Est-ce que c'était ça, avait-il envie de mourir ? « Elle ne vous le pardonnera jamais. » avait-il finalement murmuré, tout en relevant les yeux vers son patient pour fixer le bleu de ses iris. Ce n'était pas une supposition, c'était une certitude à ses yeux. S'il ne se soignait pas il mourrait, s'il mourait elle ne lui pardonnerait pas. « C'est pas pour vous rendre service que je ne dis rien, le secret médical me l'interdit, c'est la seule raison. Mais je ne  lui mentirai pas. Si elle venait à avoir des doutes, si elle découvrait quoi que ce soit et qu'elle en venait à me poser des questions … je ne mentirai pas. Je ne lui dirai pas ce dont vous êtes atteint parce que mon éthique me l'interdit, mais ça s'arrêtera là. » Décroisant les bras d'un air las, le médecin avait fini par se laisser tomber sur la chaise derrière son bureau et avait relevé la tête vers Miles, un air plus soucieux sur le visage. Il ne savait plus quoi faire de ce patient, jamais il ne s'était senti aussi impuissance face à un refus, jamais il n'avait été aussi frustré par le fait de ne pouvoir rien faire, si ce n'était regarder son patient gâcher ainsi sa vie pour il ne savait quelles obscures raisons. « Vous ne voulez pas de mon aide, ça je l'ai bien compris. Et je le respecte, même si j'avoue ne pas comprendre … Mais pourquoi continuez-vous à venir dans ce cas ? Qu'est-ce que vous attendez de moi ? » Passant une main dans ses cheveux comme s'il était fatigué, tirant machinalement sur le col du haut de sa tenue, il avait ajouté d'un air presque désolé « C'est juste … je voudrais vraiment pouvoir faire quelque chose, vous voyez ? Et vous ne me rendez pas la tâche facile. »
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Message(#) Sujet: Re: awkward, isn't it? ☆ aaron awkward, isn't it? ☆ aaron EmptySam 28 Sep - 17:30

Miles s'en voulait un peu de s'être laissé emporter. Non pas qu'il soit persuadé de réagir différemment si son médecin recommençait, au contraire même, il était toujours persuadé d'avoir eu raison de dire ce qu'il avait dit. C'était sa vie, l'avis d'Aaron, quel qu'il soit, était déplacé. Il n'était pas là pour lui donner son avis ou pour le juger, Miles était adulte, s'il ne voulait pas suivre de traitement, il était dans son droit et Aaron n'avait qu'à le respecter, que ça lui plaise ou non. Mais même si ça lui avait fait du bien de le dire, il se doutait que ça ne changerait rien et il s'en voulait un peu d'avoir haussé la voix inutilement. Son médecin n'allait très certainement pas être convaincu par ce qu'il avait dit et il avait juste refroidi un peu l'ambiance de la pièce bêtement. Il lâcha un petit soupir et suivit le médecin des yeux tandis que celui-ci allait s'asseoir derrière son bureau, se contentant de passer machinalement une main dans ses cheveux en attendant qu'il réponde. La vérité, c'était que la réflexion d'Aaron l'avait énervé, mais qu'il était déjà calmé. Il était pourtant connu pour avoir le sang-chaud et surtout pour être particulièrement enfantin et rancunier, mais il n'avait pas le cœur d'en vouloir à son médecin, il savait qu'il ne disait ça que pour son bien. Il ne comprenait juste pas que son avis le saoulait et lui faisait plus de mal qu'autre chose. Il finirait bien par s'en rendre compte, peut-être que s'ils avaient l'occasion d'apprendre à se connaître un peu mieux il finirait par comprendre son point de vue. Sa propre sottise le fit sourire. S'ils avaient le temps d'apprendre à se connaître... Ils ne l'auraient pas, et même s'ils l'avaient il y avait encore Leigh. C'était bien trop compliqué pour le temps qu'il lui restait probablement, et pourtant Miles était encore là. Il n'aurait pas dû cultiver l'espèce de petit béguin qu'il ressentait pour son médecin, mais il n'avait pas le courage de s'arrêter maintenant. Il n'avait plus tellement de temps à gâcher et il appréciait trop la compagnie du médecin – et son air mi-désespéré mi-amusé dès que Miles ouvrait la bouche – pour faire marche arrière maintenant. Il aurait très bien pu trouver un autre médecin, un qui l'aurait moins fait chier, un qui ne se soucierait pas de sa décision et que celle-ci n'empêcherait pas de dormir la nuit, mais ça aurait été beaucoup moins drôle.

Il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire amer en entendant finalement son médecin reprendre la parole. Il hocha doucement la tête, un petit sourire vaguement amusé aux lèvres. C'était un peu l'idée oui, et Miles ne voyait pas en quoi c'était mal. C'était sa vie, il n'avait pas envie de faire du mal à Leigh tant que ce n'était pas nécessaire et il n'avait pas non plus envie de la voir essayer de le convaincre de se soigner alors qu'il savait pertinemment qu'il ne changerait pas d'avis. Ça lui ferait probablement encore plus mal que de l'apprendre une fois qu'il serait trop tard. « Je sais. » Souffla-t-il quand Aaron lui fit remarquer qu'elle ne lui pardonnerait jamais. « Mais elle ne me pardonnerait pas non plus si je lui disais maintenant tout ça pour refuser de me soigner alors qu'elle me supplie. » Il frissonna légèrement en imaginant Leigh, sa Leigh, en pleurs en train de le supplier de ne pas se laisser mourir. Il pouvait presque entendre ses supplications d'ici et il avait déjà du mal à le supporter. Il se força à penser à autre chose, s'éclaircissant la gorge en regardant toujours son médecin. Miles sentit sa mâchoire se serrer en entendant la suite mais il laissa Aaron poursuivre sans l'interrompre. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui en manquait. Il passa rapidement sa langue sur ses lèvres, essayant de trouver une façon calme et posée d'en discuter avec lui mais échouant lamentablement. Il n'avait de toute façon rien à dire, il aurait préféré qu'Aaron ne dise rien mais il ne pouvait pas le forcer, et il était lui aussi dans son bon droit. « Je ne voulais pas vous forcer à mentir à Leigh et je ne vais pas vous le demander maintenant. » Se contenta-t-il de répondre avant de venir s'asseoir sur le bureau d'Aaron, en face du jeune médecin. Il croisa à son tour ses bras sur sa poitrine et baissa les yeux vers lui, son sourire ne revenant sur son visage qu'au moment où le médecin reprit la parole. Pourquoi il continuait à venir ? Il n'avait pas encore compris ? « Je vous ai déjà dit pourquoi je continuais à venir. » Lâcha-t-il d'un ton légèrement amusé avant de se pencher vers Aaron, se forçant à ne pas trop se rapprocher de lui pour ne pas le mettre mal à l'aise.

Il lui lança néanmoins un petit sourire en coin et fut distrait plus d'une fois à regarder les lèvres du jeune homme. Il s'efforça de revenir sur Terre pour poursuivre. « Vous êtes trop mignon, et ça m'amuse de vous voir essayer de prendre soin de moi. Je trouve ça adorable. Vous n'avez pas besoin de faire plus que ça, je n'ai besoin de rien d'autre. » Expliqua-t-il d'un ton légèrement malicieux avant de passer à nouveau une main dans ses cheveux. Il n'avait pas envie de se disputer avec Aaron, surtout que ça n'aurait servi strictement à rien. Il préférait ça, lui parler normalement, flirter un peu pour le plaisir de le mettre mal à l'aise et pour le forcer à ne pas parler de sa maladie. C'était exactement pour ça qu'il venait, mais ça romprait toute la magie s'il le disait à haute voix. « J'apprécie votre compagnie, ça ne suffit pas comme raison ? Disons plutôt que vous êtes une de mes distractions de la semaine si vous préférez. Et puis, à quoi bon me voiler la face ? Quand les choses deviendront vraiment désespérées pour moi vous pourrez me le dire et j'aimerais autant être au courant. » Il ne savait pas encore pourquoi, mais c'était le genre d'information qu'il préférait avoir. Il s'efforça de garder son sourire pour ne pas paraître trop grave et se pencha encore un peu plus sur Aaron, oubliant la distance de sécurité qu'il avait prise auparavant. Il baissa à nouveau les yeux sur les lèvres du jeune médecin et son sourire s'agrandit encore un peu plus. « Vous pensez encore à la dernière fois ? Quand je vous ai embrassé ? » Demanda-t-il d'un ton malicieux avant de relever la tête, plongeant son regard dans le sien sans la moindre once d'embarras. « Moi oui. » Avoua-t-il, encore une fois sans la moindre honte, comme pour l'encourager à être honnête lui aussi.
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