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- Non ca marchera pas... C’est comme si je voulais des nouvelles chaussures mais elles ne me vont pas... Il n’y a rien a faire... Excusez-moi.
- Eh bien dans ce cas il ne faut pas avoir peur de marcher pieds nus...

@tumblr ✰ ps i love you, kaakook.
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central park, quinze heures ~ Un soleil de plomb, des enfants qui viennent chercher un peu de fraîcheur auprès des fontaines, un vendeur de hot-dogs en sueur, le vent des arbres qui font tourbillonner les quelques feuilles tombées sur le sol... Central Park, un endroit unique à New-York. Je suis assis sur un banc avec mon appareil photo à la main au beau milieu de cet espace vert et de cette joie de vivre que transmettent toutes les personnes présentes autour de moi. Je suis sagement à la recherche d'un(e) éventuel(lle) modèle, d'un éventuel instant mémorable. On peut dire c'est une belle journée qui s'offre à moi, le soleil est à son zénith et l'endroit est plus que vivant. On dit de moi que je suis dérangé, que parfois je fais des trucs bizarre et complètement insensés. Je ne vois pas ce qu'il y a de mal à être différent. J'assume d'être étrange.  Mon taxi est mal garé un peu plus loin à cheval sur le trottoir et la route. Les taxis ont le droit de se garer ainsi à ce qui paraît ou peut-être pas, qu'importe. Le sourire collé aux lèvres, j'observe les personnes qui sont autour de moi. J'attend patiemment que quelque chose de différent se passe. Je suis un photographe plutôt patient, il m'est déjà arrivé de rester ainsi pendant des heures et de ne rien trouver à photographier. Il y a des jours avec et des jours sans. Il faut dire que ma patience a bien souvent des limites et elle prend généralement fin au moment du goûté. Un vrai enfant dans l'âme. Il faut dire que je ne passe pas une seule journée sans avoir fait mes 4 ou 5 voir 6 repas. On se demande parfois comment je fais pour ne pas devenir obèse, je suis un vrai mystère de la nature. Pour l'instant, je le vis plutôt bien d'avoir mangé il y a seulement deux heures. Ezio serait impressionné du self-contrôle dont je fais preuve, Norah m'aurais déjà décerné une médaille.
Les minutes passent et je continu d'espérer. Parfois quelqu'un vient s’asseoir à côté de moi, un enfant me pose mille et une questions sur le pourquoi du comment je reste bêtement assis et d'autres m'observent comme si je venais tout droit d'une autre planète. Je suis presque sur qu'on pense que je prépare un sale coup avec mon appareil photo. C'est dommage la paranoïa qui règne de nos jours. Avant on pouvait se poser tranquille sur un banc sans forcément se faire regarder de travers. J'aimerais que les gens voient en moi, une sorte de décor, comme si je représentais une tapisserie qui ne demande rien à personne. Je me fais sans doute encore une tonne de film, ce ne serait pas étonnant. Perdu dans mes pensées, je finis par me raccrocher à la réalité lorsque j’aperçois quelqu'un qui m'est familier. Inconsciemment je saisis mon appareil photo et je commence à prendre cette personne en photo. Elle marche de manière gracieuse, ses longs cheveux blonds se mêlent au vent et son sourire est captivant. Un vrai rayon de soleil à elle toute seule. Je me lève de mon banc et décide de la suivre discrètement. Je me reconvertis en paparazzi en deux secondes chrono. J'ai trouvé ma muse de la journée, ce modèle tant attendu. Le bruit de mon appareil photo n'est pas discret et je ne met pas longtemps avant de me faire remarquer. Elle se retourne d'un seul coup, j'ai mon genoux posé au sol et l'appareil photo collé sur le visage. Je l'enlève de devant mes yeux et lui sort mon plus beau sourire. « Heureusement que je suis là pour assurer tes arrières, belle comme tu es, un autre photographe aurait pu voler ma place. » sifflai-je, je justifie ma position et mon comportement à ma façon. « Mademoiselle Heatley m'accorderiez-vous un peu de votre temps pour que je puisse vous prendre en photo et qu'éventuellement nous puissions discutaillez ensemble. » dis-je de manière majestueuse avec une voix de la haute société. De plus, elle n'avait pas vraiment le choix puisque ma question était plutôt une affirmation.

Il faisait beau et chaud et les touristes autant que les clients réguliers affluaient dans la pâtisserie de Miloë. La jeune femme avait énormément travaillé dans la dernière semaine et il était grand temps qu'elle prenne une pause. Il était quinze heure et le staff présent était en plein contrôle de la boutique, elle n'avait donc nullement besoin d'être là. Elle se devait d'aller profiter de la belle journée pendant qu'elle en avait encore le temps. Miloë balaya des yeux le comptoir de la pâtisserie une dernière fois, pour s'assurer qu'il ne manquait de rien, puis elle salua ses collègues avant de sortir par la porte de derrière, ramassant ses effets personnels au passage. Miloë n'avait pas envie de rentrer chez elle immédiatement, mais la plupart de ses amis étaient probablement tous encore au boulot, qui pourrait-elle appeler? Et puis au fond, cela ne lui ferait pas de mal de passer un peu de temps seule pour quelques heures. Elle irait sans doute manger avec quelqu'un plus tard en soirée. Ne sachant pas encore ce qu'elle allait faire en cet après-midi ensoleillée, la blondinette décida d'abord de passer par chez elle pour aller se changer. L'odeur de sa cuisine était imprégnée sur elle et elle n'était pas vêtue convenablement pour supporter cette chaleur. Une fois chez elle, elle pris une douche en vitesse et enfila une petite robe d'été turquoise. Elle sécha rapidement sa chevelure blonde et laissa ses boucles naturelles tomber sur ses épaules. Alors qu'elle s’apprêtait à sortir, sa chienne, Alaska réclama son attention. Bon d'accord Alaska, tu viens avec moi, on va au parc. Elle alla chercher la laisse  et l'accrocha au cou de sa jack russel, puis sortit de l'appartement avec elle. Heureusement, elle n'habitait pas à trois heures de marche de central park, parce que prendre le métro avec un chien n'était pas l'idéal. Elle arriva à l'entrée du parc par la 59e rue et entrepris sa longue ballade jusqu'à la fontaine de Bethesda. Elle adorait s'y asseoir pendant de longues minutes pour observer l'eau couler dans le bassin. Cela avait toujours le don de la détendre. Malheureusement, en ce bel après-midi, l'esprit n'était pas à la détente puisqu'Alaska débordait d'énergie et que MJ devait la traîner à bout de bras puisqu'elle tirait sans relâche sur sa laisse. Après environ une demie-heure de marche rapide, Miloë était légèrement exténuée. Elle alla s'asseoir sur un banc, auquel elle accrocha la laisse d'Alaska pour ne pas que celle-ci décide de s'enfuir. Elle consulta rapidement ses mails et ses sms. Rien d'intéressant. Dommage. Elle observa plutôt les enfants qui jouaient près d'elle, les nombreuses personnes qui comme elle profitait de ce vaste parc pour promener leur chien ou encore pour faire une ballade avec leur nouveau-né. La belle adorait Central Park depuis sa tendre enfance, un endroit si paisible ou l'on pouvait décrocher du bruit et de l'effervescence constante qui régnait dans le reste de la ville. Central Park était pour elle un petit paradis sur terre.

Alors que Miloë repris sa ballade en sens inverse, retournant ainsi vers son lieu de départ, une voix familière s'adressa à elle. Heureusement que je suis là pour assurer tes arrières, belle comme tu es, un autre photographe aurait pu voler ma place. Elle se retourna en souriant pour apercevoir Hugo, un de ses bons amis qui avait toujours été présent pour elle depuis le décès d'Isaac. Tu sais bien qu'il n'y a de place dans ma vie que pour un seul photographe. Elle sourit de nouveau alors qu'Hugo pointait toujours l'objectif de son appareil photo sur elle. Mademoiselle Heatley m'accorderiez-vous un peu de votre temps pour que je puisse vous prendre en photo et qu'éventuellement nous puissions discutaillez ensemble. Avec plaisir très cher. Dit-elle en prenant l'une de ses plus belles pauses en riant comme une enfant. J'écoute tes directives, oh talentueux photographe. Ajouta-t-elle sur le même ton qu'avait employé Hugo.