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- Les amis c’est comme les lunettes, ça donne l’air intelligent, mais ça se raye facilement et puis, ça fatigue. Heureusement, des fois on tombe sur des lunettes vraiment cool ! Moi, j’ai Sophie.

@tumblr ✰ jeux d'enfants, kaakook.
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47 Grove Street, seize heures ~ Je me suis assoupi pendant deux bonnes heures, une sieste improvisé pour reprendre des forces. Lorsque je parcours l'appartement, je remarque assez facilement que Norah n'est pas venue aujourd'hui. Encore. Elle est surement toujours malade, mais son absence devient terriblement long pour l'oiseau perdu que je suis sans elle. Je me dis qu'elle doit se sentir seule et qu'un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. Une idée me vint subitement à l'esprit. Alors je me dirige vers la cuisine, commence à sortir quelques ingrédients, quelques ustensiles et je m'atèle à ce qui ressemble à un plan "sauver le soldat Norah". « Qu'es-ce que tu fais ? » me questionne Ezio. « De la soupe pour Norah et quelques trucs, elle ne va pas très bien en ce moment. » « Tu te transforme en mère Teresa un peu, j'ai hâte d'avoir la grippe histoire que tu sois à mes petits soins.  » Forcément je me fais chambrer même s'il sait que je serais capable de faire la même chose pour lui. « Je préfère super Hugo, le bon samaritain qui vient à l'aide de ses meilleurs copains en détresse. » dis-je en imitant superman, le torse bombé et le regard fixe vers l'horizon. Forcément on se met à rire tant la situation n'est pas sérieuse. Super Hugo c'est quand même largement plus virile que Mère Teresa soit dit en passant. Je ne met pas longtemps pour finir ce que je suis en train de faire, elle en a la chance Norah parce que c'est fait avec amour et tendresse - gentil que je suis. Il faut savoir que je suis un pro de la soupe italienne et des pancakes, avec ça, elle ne peut que se rétablir.
J'échange mon pyjama contre un tee-shirt et un jean confortable. Une tenue décontracté même si je me sens fou de porter un jean à cette chaleur. J'embarque avec moi, un paquet de mouchoir, ma soupe, mes pancakes, un plaid et quelques dvds. Je comptais bien camper chez Norah le reste de la soirée qu'elle soit d'accord ou non. C'est comme ça entre nous, c'est comme si on avait chacun deux appartements. Un de manière officielle, l'autre de manière officieuse. La route n'est pas bien longue puisqu'elle habite au quatrième étage du bâtiment voisin. Cela me fais toujours bizarre d'aller chez elle parce que j'ai toujours eu l'impression qu'elle habitait avec moi et Ezio. Actuellement, il y a comme qui dirait un hic dans notre fabuleux trio des trois fantastiques. Ezio et Norah ont couchés ensemble. Quand je l'ai appris, je ne savais pas si je devais être heureux ou plutôt malheureux. Dépasser le stade de l'amitié est souvent bien dangereux surtout pour deux oiseaux volatiles comme eux. On en a même pas discuté avec Norah et Ezio devient complètement frustré par le fait qu'elle ne l'ait pas recontacté depuis.  
J'arrive devant son appartement, un sourire écarlate se dessine sur mes lèvres. Je suis sur qu'elle n'imagine même pas à quel point elle m'a manqué, ou sans doute un petit peu. Le manque ça fonctionnait dans les deux sens en général. Je deviens euphorique à l'idée de la retrouver même si je m'attend à ce qu'elle ne soit pas au mieux de sa forme. J'imagine déjà ses cheveux en batailles, de petits yeux et une petite mine, comme j'ai rarement l'habitude de voir. Je frappe plusieurs fois à sa porte et ça ne répond pas. Je colle mon oreille à la porte et pourtant j'entend du bruit. « Norah, ouvre-moi, c'est Hugo ton meilleur ami préféré. » La préférence des préférences, l'excellence incarné et mes chevilles vont exploser. « Je t'entend et je me fiche si tu n'es pas au top de ta forme, tu sais qu'on s'est déjà vu dans tous nos états. » Et c'est peu dire. Surtout quand on est amis depuis les couches culottes et compagnie. Je retire mon oreille. Je me tiens droit et attend sagement qu'elle m'ouvre la porte. Je me poste comme le meilleur ami parfait avec toutes mes babioles dans mes mains et mon sourire colgate. C'est clair qu'en me voyant derrière l'oeil de la porte, elle ne pourra pas résister à l'envie de m'ouvrir... Enfin je l'espère.